foire aux questions

Voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le suivi et le traitement.

Y a-t-il une limite d’âge pour la chirurgie réfractive ?

La chirurgie réfractive peut être envisagée à partir de 23 ans, âge auquel la stabilité visuelle est généralement atteinte.
Il n’existe pas de limite d’âge supérieure, car la presbytie est également opérable grâce à des techniques évoluées, avec des résultats probants depuis plus de 20 ans.

Quelle est la meilleure période de l’année pour se faire opérer ?

Il n’y a pas de saison idéale universelle, cela dépend de votre activité et de votre calendrier personnel.
En revanche, après l’intervention :

  • une protection solaire renforcée est indispensable pendant 3 mois si vous êtes exposé(e) à de forts UV (mer, montagne, sports nautiques, ski…) ;
  • la baignade, tête sous l’eau, est à éviter pendant 3 semaines, ou jusqu’à nouvel avis du chirurgien.

Et si ma vision évolue après l’intervention ?

La chirurgie est uniquement pratiquée sur une amétropie stable (myopie, hypermétropie, astigmatisme).
Si une évolution est détectée au moment du bilan préopératoire, une période de stabilité d’au moins 6 à 12 mois est recommandée avant d’envisager l’intervention.

En cas de modification de la vision après plusieurs années, une retouche au laser peut être envisagée.
Il est également possible, dans certains cas, de reporter des lentilles de contact après une chirurgie réfractive.

Je suis myope et j’ai 38 ans. La presbytie va arriver : puis-je quand même être opéré(e) ?

Oui. Il est tout à fait possible de corriger une myopie à cet âge, même en anticipant la presbytie.
Dans certains cas, on peut laisser une légère myopie sur un œil (monovision), pour permettre une bonne vision de loin et de près sans correction.
Ce principe est évalué en consultation à l’aide de tests de simulation.

Des retouches ultérieures peuvent être envisagées si nécessaire.

Tous les défauts visuels sont-ils opérables ?

Oui. La myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie et la presbytie peuvent être corrigés :

  • par laser (LASIK, PKR, TransPKR), ou
  • par implant intraoculaire.

Cependant, tous les patients ne sont pas éligibles. La faisabilité est confirmée après un bilan ophtalmologique complet en consultation.

Puis-je repartir seul(e) en voiture après l’intervention ?

Non. La conduite est interdite le jour de l’intervention. Vous devrez être accompagné(e), repartir en taxi ou en transports en commun avec un proche.

  • Après LASIK, la conduite est généralement possible dès le lendemain.
  • Après PKR, la conduite est envisageable au bout de 5 à 7 jours, une fois la cicatrisation bien avancée.

Quand dois-je commencer les collyres ?

Le traitement local débute le jour même de l’intervention.
L’ordonnance vous est remise lors de la consultation préopératoire, pour vous permettre d’aller chercher les collyres avant la chirurgie.

Quand pourrai-je reprendre le travail ?

Cela dépend de la technique utilisée :

  • LASIK : le travail est souvent possible dès le lendemain, après le contrôle post-opératoire.
  • PKR ou TransPKR : reprise possible en moyenne 5 jours après, selon l’intensité de la correction.
  • Implants intraoculaires (implant phaque ou cristallin clair) : reprise souvent dès le lendemain.

Combien de temps dure l’intervention ? Est-ce douloureux ?

L’intervention dure environ 10 à 15 minutes par œil, dont moins d’une minute pour le temps laser.

Elle est indolore, grâce à l’instillation de collyres anesthésiants.
Des gênes légères (picotements, larmoiement) peuvent apparaître après un LASIK.
En revanche, la PKR peut entraîner une douleur plus marquée dans les 48 premières heures, qui est prise en charge par un traitement spécifique.

Après une PKR, j’ai très mal aux yeux et les paupières gonflées : est-ce normal ?

Oui. La PKR agit en surface sur la cornée, entraînant une abrasion épithéliale qui peut provoquer une douleur parfois intense.
La cornée est extrêmement innervée (plus que la pulpe dentaire), ce qui explique la douleur ressentie chez certains patients.
Les paupières gonflées traduisent une inflammation locale normale.
Le contrôle à J+3 permet de vérifier la bonne cicatrisation

J’ai peur de bouger pendant le laser. Est-ce que cela peut compromettre l’opération ?

Non. Plusieurs dispositifs assurent la sécurité de l’intervention :

  • Un blépharostat maintient les paupières ouvertes sans gêne,
  • Le système Eye Tracking suit les micro-mouvements de l’œil en temps réel et ajuste le laser automatiquement.